Tous nos vœux pour 2022 et pour la suite !

L association qualité de vie vous souhaite une année de joies, et de santé.

Que la nature nous protège et que nous sachions la protéger.

Nous profitons de nos vœux pour vous informer que Qualité de Vie cessera d exister au 3 janvier 2021.

6 ans de bénévolat ! 6 ans de belles réussites, de défaites aussi ( le Cours Marigny). Mais certains d entre nous reprendront le flambeau sous une autre forme.

A bientôt donc et merci à tous ceux qui ont été à nos côtés et à la merveilleuse équipe que nous formions dans le respect de l autre.

Au revoir les amis.

VISIO CONFERENCE DU 17 DECEMBRE 2021

Notre conférence a rencontré un vif succès et nous en sommes ravis. Soyez tous remercies d’avoir répondu présents à l’appel de la nature. Nos orateurs Georges Feterman, Président de l’association A.R.B.R.E.S, Louis Vallin de A.R.B.R.E.S également et Alexis Boniface Co président du GNSA, sont d’éminents experts, et nous avons appris beaucoup. L’arbre, à défendre toujours, en ville, dans nos bois et forets, car c’est notre capital santé qu’il entretient. Les élagages mal faits, les machines à enlever les feuilles, autant de choses qui abiment la biodiversité. Le choix des arbres en ville a été également évoqué. Et bien souvent les arbres sont abattus sans connaissance suffisante des arbres, Un arbre peut être malade ou pas, mais une maladie se soigne. Le Collectif Touche Pas à mon Bois, par l’intermédiaire de Odile, nous a expliqué comment une partie du bois était menacé par le prolongement de la ligne 1 du métro. Leur dossier est extrêmement documenté, et il est effrayant de constater qu’en 2021, nous puissions envisager 1 seconde de faire une tranchée dans le bois de Vincennes. Ce serait une hécatombe pour le bois, pour sa flore et sa faune. Irremplaçable, les experts sont implacables : jamais il ne sera possible de compenser une telle biodiversité qui s’est créée depuis plus d’une centaine d’années. Comment peut-on raisonner ainsi aujourd’hui, sans lire le rapport de l’Autorité Environnementale, et écouter simplement les experts. Et rappelons que le bois est classé et certaines espèces de la Faune également. D’autres actions seront menées prochainement car ce collectif a tout notre soutien. Nous vous ferons part des prochains rendez-vous. L’enregistrement de notre conférence sera posté tout prochainement. Et n’oubliez jamais, nous ne sommes que les gardiens d’un trésor inestimable. Merci à tous de votre fidélité et de vos actions.

Pour visionner la conférence, voici le lien : https://www.facebook.com/jeanfrancois.diot/videos/441829447587777/?cft[0]=AZWEt_s-Z39HA5L02CknV-aUZ0Dj2nohAkRROBUXw6poP7eNQyb8VuN3EkE_bKQ7aB74ym8tXvSa_daNZ0IsIxv7zMrAgd9dn78BYwvXBwNfoaq7mPgCHZLgBIPjY2OQ8hclzlN2o8GE4BE5mr-DWdtnOlUFsrHqcy_NUUPcaoDmTFThNylCebZxlAw2XGsEaFY&tn=-UK-y-R

Un document essentiel pour nous tous : Le DOO, une des pièces du SCoT

Publication des représentants du Manifeste des paysages urbains :

Le DOO  (document d’orientations et d’objectifs) est la pièce maîtresse du SCoT (Schéma de cohérence territorial). C’est un document opposable qui donnent les orientations pour les 20 ans à venir sur l’ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage. Le projet de DOO joint donne 136 prescriptions qui devront être prises en compte dans les PLUi.

Les PLUi doivent ensuite se construire sur la base de ce DOO et respecter ses prescriptions.

Le DOO est prescriptif en ce sens que le PLUi doit s’y conformer. Dans le cas contraire, la justice peut trancher. Mais une fois le PLUi validé, il ne peut plus être fait référence au DOO si une presciption n’est pas transcrite, c’est le PLUi qui fait loi.

Aussi ce document est capital car il engage la politique d’aménagement dans les 20 ans à venir pour nos communes. Je vous le laisse lire et vous faire votre opinion. Une enquête publique aura lieu fin 2021, début 2022. Mais dès à présent, il est possible d’apporter ses commentaires sur le lien https://scot.metropolegrandparis.fr/forum/
Notre association fera un document avec nos commentaires et le communiquera.

Si ce SCoT amplifie la densification du Grand Paris, il apporte aussi des avancées intéressantes. A ce que l’on sait, les maires bétonneurs n’apprécient pas ces avancées qui les bloqueraient dans leurs élans. Ils vont donc se déchainer avant tant que c’est possible. A nous de demander l’anticipation de ces avancées.

Quant Madame Hidalgo n’en a pas terminé avec le bois de Vincennes !

https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.timeout.fr%2Fparis%2Factualites%2Fau-bois-de-vincennes-le-chalet-du-lac-se-transforme-en-immense-beach-club-050321%3Ffbclid%3DIwAR3I_NkAIdy_f496NYo9coNh7LmMt-GGnoRViXJdf-v2ANnKRaOkyPerkTs&h=AT1QcDUiCAq5_xI2Pe-WdzZHux-BtUpKnxYSynwtkAnbiygB2TrAiyE7KRNycPx5BflhVMC8WmT9cC59x3pnhIN8gaKVzrSGbDGs8ZtfBHwUm73A8AsJ5xRZAHSn8jTf1KI8nbxTFPh1nHNQjfzN&tn=%2CmH-y-R&c[0]=AT3WNa3cIir3oC7yK4hAzJo9A0B4JGO0127T_Y0cV_oHwBi2itrDp76rl4-FGoxisYi6_QaxujKGOm2_clJIxUeYGlMxj4kIDUmNCedz4l8-jbmGonCLvdFGqhrjsrGv6DSWS8IeV_X0zpv_JGnHOVjcRcYKgEJgxPKBUu0dZrK6uF7l4F5TrcVe-De6mYmmWxYjAAjYnIg5HGE

Décidemment, il y a 2 ans, nous l’avions bloqué sur son projet fou sur l’ile de Bercy, maintenant c’est le lac de St Mandé qui est attaqué. Un nouveau Center Park à l’orée du bois !

L’environnement sera détestable, la faune et la flore disparues, Et que dire des sujets sanitaires ?

L’image du mois

  En 2019, Patrimoine-Environnement publie un édito intitulé « L’homme de la ruralité« . Ce vendredi 29 janvier 2021, la loi n° 2021-85 a été votée, visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises.  

Et oui il a fallu une loi pour préserver les sons et odeurs de la campagne. On croit rêver !! Et oui les citadins qui vont à la campagne n’aiment pas le chant du coq, le hennissement des chevaux, l’odeur des vaches….Il a fallu légiférer pour juste du bon sens.

Manifeste pour la préservation de la qualité des paysages urbains.

76 associations et collectifs soutiennent maintenant le Manifeste pour la préservation de la qualité des paysages urbains du grand Paris et de la couronne parisienne.

C’est un succès pour ce Manifeste mais aussi le reflet du nombre de riverains en couronne Ile de France mécontents du devenir de leurs villes. des villes qui perdent leurs âmes.

Une association de la région parisienne fait le constat suivant : « Les pavillons sont démolis, les jardins disparaissent et  sont remplacés par des immeubles (bureaux et logements) Un vrai déni environnemental pour le plus grand profit des constructeurs et aménageurs sous couvert d’utilité publique … »

Ou planter des arbres matures ? Voici le lien du Manifeste :

https://manifeste-paysurbain.monsite-orange.fr/


Pourquoi il est indispensable de préserver les arbres matures surtout dans les environnements urbains denses ?

Les services écosystémiques rendus par un arbre (filtration de l’air des particules fines, évapotranspiration abaissant les températures extrêmes etc…) sont proportionnels à sa surface foliaire, laquelle varie en effet au cube de sa taille. Un arbre mature moyen à Paris (50-60 ans d’âge), exactement comme l’étaient les platanes du quai d’Ivry, atteint généralement 21 mètres de haut. Un baliveau, autrement dit un jeune arbre récemment planté, ne fait guère que 6 mètres tout au plus. L’arbre mature rend donc (21/6)^3 = environ 43 fois plus de services bénéfiques autour de lui que le jeune baliveau. Autrement dit, l’argument souvent répété par la ville de Paris sous la forme « ne vous en faites pas, on va en replanter »… ne tient guère la route, s’il faut entre temps attendre un demi siècle, surtout en cette époque d’instabilité climatique. Il ne faut pas remiser à cinquante ans ce que nous pouvons faire aujourd’hui. C’est maintenant qu’il faut agir et préserver ce patrimoine arboré. La protection des arbres urbains matures me semble, par conséquent, être une nécessité absolue.

L’image contient peut-être : texte

L’aménagement du cours Marigny est un échec…Et si le Projet de Ville était aussi un échec ?

Ce constat sans appel fait par les élus de Vincennes + au Conseil Municipal et d’ailleurs partagé par les élus de Vincennes Respire vient d’être très clairement exprimé dans la rubrique Tribune du dernier numéro de Vincennes Info (N° 768 juillet-août 2020) page 49.

Bien que notre Association Défense de la Qualité de Vie à Vincennes n’ait précisément jamais cessé depuis 2016 de dénoncer les graves défauts de ce projet mal conçu sans aucune concertation avec les vincennois c’est évidemment avec satisfaction mais aussi une certaine tristesse que nous enregistrons enfin de telles prises de position de nombreux élus vincennois que nous attendions depuis si longtemps même s’il faut noter que certaines s’étaient déjà ponctuellement manifesté à ce sujet.

Dès 2016 faut-il le rappeler à nouveau nous avions voulu rencontrer l’architecte paysagiste avant le début des travaux et il avait alors été indiqué aux représentants de notre association que tout avait été décidé et que rien ne pouvait être changé. Le projet déjà finalisé fut présenté en réunion de quartier le 18 mai 2016 sans qu’il soit possible d’y apporter la moindre rectification. Avant que l’on arrache les 174 grands arbres en place à cette époque nous avions aussi souhaité rencontrer les agents de l’ONF qui avaient établi un diagnostic de l’état de santé de tous les arbres du cours. Bien que ce diagnostic ait été financé par nos contributions notre demande fut repoussé sans explication.

Dès la fin des travaux de très nombreux vincennois ont d’ailleurs commencé à émettre des protestations et commentaires très sévères (vincennes.fr) sur cet « aménagement » du cours Marigny, sur l’arrachage des arbres, sur la création de cette esplanade parcourue par les courants d’air et à critiquer sévèrement la conception même du nouveau cours Marigny jusqu’à ce que cette possibilité leur soit, comme par hasard retirée sur Vincennes.fr !! Nous avons archivé toutes ces remarques.

On voit aujourd’hui le triste résultat de cette absence de concertation initiale. Ce ne sont certainement pas les ombrières en métal ou les gadgets brumisateurs qui pourront améliorer cette situation. Malheureusement le même constat peut être fait sur d’autres quartiers, jardins, dalles ou espaces vincennois qui font l’objet par ailleurs de nombreuses nuisances et incivilités pour les riverains. On est bien loin des « espaces apaisés » tant vantés dans les documents de la Mairie.

On peut d’ailleurs se demander, comme le font des responsables associatifs si toutes ces nuisances ne proviennent pas d’une certaine conception de l’aménagement des espaces publics décidé de façon unilatérale comme sur le cours Marigny.

Il est très réconfortant de constater qu’à la suite de mobilisations citoyennes de nombreux élus se saisissent enfin de ce problème et notamment de la minéralisation excessive de notre ville. Nous espérons vivement que l’on puisse maintenant essayer, en concertation avec les vincennois de réparer les erreurs commises pour améliorer la qualité de vie des vincennois. Mieux vaut tard que jamais.

Mais il est aussi souhaitable qu’au-delà du cas particulier du cours Marigny les élus se penchent aussi sur de nombreux autres sujets portés par notre association : la politique de l’urbanisme à Vincennes, la mise en emplacements réservés de biens et commerces, la disparition de pavillons au profit d’immeubles, le manque d’arbres, la transparence dans la gestion de notre ville.

En définitive au-delà du cas particulier du cours Marigny on peut légitimement se demander si le Projet de Ville n’est pas lui aussi un échec : des revêtements glissants et souvent sales, des pavés bruyants,

un rétrécissement excessif des voies de circulations entraînant des embouteillages récurrents et une pollution permanente, des carrefours mal conçus gênant la circulation des camions et camionnettes approvisionnant nos magasins, ralentissant la circulation des bus, une minéralisation excessive de notre ville, une conception des espaces publics source de nuisances et d’incivilités pour les riverains, une politique urbaine de destruction progressive des pavillons et d’uniformisation à base d’immeubles modernes inesthétiques, un mobilier urbain inconfortable et particulièrement laid (bancs, luminaires). Alors oui on peut se demander si le Projet de Ville n’est pas un désastre financier et environnemental.